La sécurité en nettoyage industriel
Lors des interventions de nettoyage industriel, les agents de nettoyage sont souvent amenés à intervenir dans des zones à risques à laquelle s’ajoutent des dangers liés à l’usage d’un équipement spécifique. Les
équipements de protection individuelle existent pour assurer la protection et garantir un confort maximal lors des interventions. Le choix de ces dernières n’est donc pas anodin. Dans les cas d’interventions où les travailleurs sont exposés à des surfaces ou substances potentiellement dangereuses, l’employeur doit au préalable identifier et évaluer les risques. Cette évaluation permettra de mettre en place des règles afin de prévenir tout impact sur le bienêtre des employés. Ces mesures, de nature matérielles ou organisationnelles sont établies dans le but de supprimer ou d’atténuer les risques d’accidents. Dans le cas où l’analyse générale montre une insuffisance de
protection, l’employeur se voit dans l’obligation d’équiper les salariés de des tenus de protection individuel. Le fabricant d’équipements de protection doit aussi respecter des règles de conceptions ainsi que les méthodes de certification en vigueur au préalable misent sur le marché. Avant toutes actions, il est donc nécessaire de s’informer sur les types de protections existants et leur degré d’importance.
Les catégories d’équipements de protection
Les équipements de protection sont classés en 3 catégories auxquelles les professionnels de la protection ont défini les termes I, II et III. Les catégories I et II correspondent à un degré de gravité des risques légers et les usagers les identifient avec facilité. Ils s’illustrent à travers un port de lunettes de soleil, gants protecteurs contre les liquides détergents, des casques protecteurs et les tenus de haute visibilité (ex : gilet jaune et pantalon de sécurité). La catégorie III représente une gravité de risque élevé et mortel. Il inclut l’utilisation d’appareils de prévention d’inhalation, des équipements contre les chutes et bien d’autre. Les équipements doivent être appropriés aux dangers présents, adaptés aux intervenants et en phases avec le type de travail à réaliser. Le choix est souvent effectué en fonction des activités présentes sur le lieu de travail. Dans l’exemple du
nettoyage industriel par cryogénie, l’utilisation d’équipements varie dépendant de l’usage de matériel cryogénique. En effet, le bruit émis par la projection de glace à l’aide d’un canon à projection est important (entre 86 et 120 db) et peut provoquer une perte auditive permanente. Il est donc recommandé de porter des bouchons d’oreilles antibruit, un casque antibruit ou les deux en même temps. Concernant le paramètre du froid en cryogénie, la température de la glace peut descendre jusqu’à -78.5°C. La protection des mains est indispensable, entraînant le port de gants de protection ou gants anti-froid ou encore gants thermiques adaptés au degré de froid. Les projections induites par l’utilisation d’air comprimé peuvent également ricochet sur l’agent d’intervention et potentiellement engendrer d’éventuels risques de blessures oculaires ou cutanées. Les poussières de différentes natures peuvent également se retrouver dans l’air et induire un risque d’inhalation. Prévenir les accidents liés à l’utilisation d’air comprimé se fait à travers des lunettes protectrices, un vêtement de protection (ex : blouse) et d’un masque respiratoire. En plus de ces équipements, l’intervenant se doit de se munir d’une paire de chaussure de sécurité et ajouter des accessoires supplémentaires adaptés à la situation (gilet, charlotte, harnais, etc.) dont certains peuvent se révéler
indispensables.
La protection pour un meilleur bienêtre
La logique dicte en général de respecter les règlementations en vigueur, et permettent d’épargner des inconvénients majeurs. Le nettoyage en industrie utilise actuellement des techniques de nettoyage à la pointe de la technologie et garantissent une hygiène idéale. Il est toujours conseillé d’être suffisamment protégé par des équipements de protection adaptés et de qualité. Au final, il est toujours mieux de prévenir que de guérir.